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Beral Madra sur la Biennale d’Istanbul |
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Introduction des éditeurs Le statut de la Biennale d'Istanbul en tant qu'un des évènements artistiques les plus importants au monde fut, à nouveau, confirmé de manière impressionnante par cette 8e édition de l'évènement. Cette année encore, des milliers de critiques d'art, de commissaires, collectionneurs et artistes firent escale sur les rives du Bosphore pour voir l'exposition conçue par Dan Cameron de New York. Pour nous, il s'agissait de notre premier séjour à Istanbul et nous étions bien sûr – dans le contexte de ce magazine en ligne – curieux de voir la position d'un évènement de cette envergure du monde international de l'art dans un pays dont 99% de la population est de religion Musulmane. Même en toute connaissance de l'orientation occidentale et du strict laïcisme de l'état Turque, ainsi qu'avec l'expérience du fait que l'ambiance dans certains quartiers d'Istanbul est tout à fait comparable à celle des grandes villes occidentales, nous avons tout de même fortement ressenti la présence de l'Islam dans la vie publique de la ville. Nous avons pu discuter de tout ceci avec Beral Madra lorsque nous étions encore à Istanbul. En tant que critique d'art et commissaire, elle est une des personnalités les plus influentes dans le monde artistique Turque et représente en outre une autorité respectée à l'échelle internationale. Elle était, entre autres, coordinatrice des deux premières Biennales d'Istanbul et a organisé les expositions "Art contemporain dans les espaces historiques". Nous avions demandé à Beral Madra de nous écrire une courte contribution sur la position de cette Biennale au contexte spécifique de la ville d'Istanbul et de la Turquie. Néanmoins, elle nous a envoyé un long essai, dans lequel elle ne répond non seulement à nos questions, mais a choisi également d'aborder des aspects différents de l'édition courante de la Biennale ainsi que du concept de Dan Cameron. Nous avons donc décidé de publier son texte avec les informations sur la 8e Biennale dans notre section "Caravan". Malheureusement, il ne nous a pas été possible de faire traduire le texte à cause de sa longueur; le texte de Beral Madra n'apparaît donc qu'en anglais. Gerhard Haupt et Pat Binder |
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