Rachid Koraïchi: Le Chemin de Roses |
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En juin 2001 nous sommes allés à la conférence de presse de l’exposition "Authentic/Ex-centric", organisée par Salah Hassan et Olu Oguibe dans le cadre de la 49ème Biennale de Venise. Nous sommes arrivés trop tôt et Rachid Koraïchi était encore en train d’ajouter les dernières touches à son installation "Le Chemin de Roses", dans une salle encore vide de visiteurs. Il s’agenouillait doucement devant chaque bassin en céramique pour y répandre des pétales de roses, comme s’il s’agissait d’un acte liturgique. Nous ne connaissions pas exactement la signification de ces sculptures en acier et broderies en fil d'or sur soie, une véritable "incarnation" de la calligraphie, mais nous avions un pressentiment de la dimension métaphysique de cet ensemble complexe. L’essai au catalogue fut une révélation. Il permet une plus profonde compréhension de l’œuvre de Rachid Koraïchi en nous introduisant à la complexité du monde spirituel dont elle est issue. Gerhard Haupt et Pat Binder
Maryline Lostia est professeur de philosophie à Casablanca. Dans son essai, elle analyse d’un point de vue philosophique les concordances et les correspondances de l’œuvre de Rachid Koraïchi avec le soufisme et en particulier avec les écrits de Djalâl Od-dîn Rûmî, un mystique du treizième Siècle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs. En ce qui concerne Koraïchi, lui-même élevé dans une famille soufie en Algérie, elle constate : "Restant profondément attaché à la beauté du message coranique, il redonne force à la tradition soufie qui, s'inspirant du Coran, est porteuse d'un message embellissant la vie par son aspiration à la tolérance et à l'ouverture." L'essai en version à imprimer:
Nous remercions les éditeurs ainsi que l’auteur pour l’autorisation de publier ce texte dans notre magazine online.
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